Boursiers vs Hackers

 

Une bourse étudiant pour un an de lutte contre les pirates informatiques

Le gouvernement américain, en quête d'une meilleure protection des systèmes informatiques aux Etats-Unis, offre depuis peu une bourse à des étudiants en échange d'un an de leur vie au service de la lutte contre les cyber-attaques. Concrétisant une idée lancée par l'administration de Bill Clinton, le gouvernement propose depuis mai à des étudiants de leur payer, au plus pendant deux ans et à raison de 25.000 dollars par an, leur scolarité dans des universités prestigieuses. En échange de cette bourse, l'étudiant devra s'engager à travailler dans le cadre d'un programme baptisé "Cyber Corps" de lutte contre les pirates informatiques, durant une année si le contrat ne porte que sur un an, deux ans en cas du double.

Un budget de 8,6 millions de dollars

"Ces bourses inciteront les jeunes gens à entrer dans le domaine de la sécurité informatique et leur donnera l'opportunité d'exprimer leur talent en première ligne des efforts du gouvernement", indique Rita Colwell, directrice de la National Science Foundation, qui gérera les bourses. Quelque 8,6 millions de dollars ont été débloqués à cet effet, selon Richard Clark, conseiller à la Maison Blanche, qui estime que les Etats-Unis risquent un "Pearl Harbor numérique" si la sécurité n'est pas renforcée.

Au cours des derniers mois, plusieurs incidents sont venus renforcer sa crainte. Le site de la Maison Blanche a ainsi été la cible d'attaques liées à la crise américano-chinoise provoquée par la collision d'un avion-espion américain avec un chasseur chinois près de la Chine, en avril. Israéliens et Palestiniens ont étendu leur conflit à l'espace cybernétique, visant notamment le Hezbollah et le ministère israélien des Affaires étrangères. Des Serbes s'en sont enfin pris au système informatique de l'OTAN, sans parler des virus disséminés ici et là.

100 jeunes par an

Si les agences de renseignement et de défense américaines sont depuis longtemps au fait des risques posés par l'internet, les "organismes civils n'en ont pas jusqu'à présent la même conscience ou n'ont pas la même nécessité" de s'en défendre, note Shirley Malia, expert travaillant pour l'administration. Pour celle-ci cependant, les systèmes informatiques civils - utilisés pour le trafic aérien, la gestion de l'énergie, la sécurité sociale ou les services fiscaux - ont un même besoin de sécurité. Le programme "Cyber Corps" vise à fournir au moins 100 jeunes par an à l'administration américaine. Les premières bourses peuvent être obtenues auprès des universités Carnegie Mellon (Iowa) et Purdue Universities (Idaho et Tulsa) et à l'école navale de Monterrey, en Californie. "Nous aimerions garder ces gens dans le secteur public et il y aura beaucoup de possibilités pour eux, mais nous savons que plusieurs d'entre eux préféreront le secteur privé", indique Bill Noxon, de la National Science Foundation. Mais nombreux sont ceux qui continueront à travailler dans le domaine de la sécurité informatique et "c'est bon pour le pays".

Source: Journal du Net (07/06/2001)

 

Bourse universitaire et lutte contre le piratage informatique

Le gouvernement américain met en place une bourse universitaire à l’attention des étudiants prêts à participer à la lutte contre le piratage informatique.

Le gouvernement américain propose depuis peu une bourse universitaire destinée aux étudiants prêts à se consacrer une ou deux années à la lutte contre le piratage informatique.

Ce projet avait été lancé sous administration CLINTON. Depuis le mois dernier, le gouvernement BUSH propose aux étudiants une bourse de 25 000 dollars par an pendant 2 ans maximum, pour couvrir leurs frais de scolarité.

En échange, l'étudiant se sera engagé à travailler dans le cadre d'un programme de lutte contre les pirates informatiques appelé «Cyber Corps.»

8,6 millions de dollars ont été débloqués pour ce programme, annonce Richard CLARK, Conseiller à la Maison Blanche. Ce dernier estime que les Etats-Unis risquent un «Pearl Harbor numérique» si le pays ne se donne pas les moyens d'affronter la situation.

Les mots ne sont jamais trop forts pour un haut fonctionnaire américain, qui peut de surcroît faire un coup de pub à son industrie cinématographique…

Il est vrai que récemment le site de la Maison Blanche a été la cible de nombreuses attaques liées à la crise sino-américaine, après qu’un avion espion américain soit entré en collision avec un chasseur chinois en avril dernier.

Les agences de renseignement américaines ne sont pas les seules à exiger la sécurité, c’est également le cas des systèmes informatiques civils (trafic aérien et routier, gestion de l'énergie, sécurité sociale, services fiscaux, etc.)

100 jeunes diplômés seront mis à disposition de l'administration américaine chaque année dans le cadre du programme «Cyber Corps».

Les premières bourses peuvent être demandées auprès des universités Carnegie Mellon (Iowa) et Purdue (Idaho et Tulsa) et à l'école navale de Monterrey, Californie.

«Nous aimerions garder ces jeunes dans le secteur public. Il y aura beaucoup de possibilités pour eux… Malgré tout, nous le savons plusieurs d'entre eux préféreront le secteur privé», conclut Bill NOXON de la National Science Foundation organisme chargé de la gestion du programme.

Source: Net Economie (06/06/2001)

 

USA: une bourse pour un an de lutte contre les pirates informatiques

Le gouvernement américain, en quête d'une meilleure protection des systèmes informatiques aux Etats-Unis, offre depuis peu une bourse à des étudiants en échange d'un an de leur vie au service de la lutte contre les cyber-attaques.

Concrétisant une idée lancée par l'administration de Bill Clinton, le gouvernement propose depuis mai à des étudiants de leur payer, au plus pendant deux ans et à raison de 25.000 dollars par an, leur scolarité dans des universités prestigieuses.

En échange de cette bourse, l'étudiant devra s'engager à travailler dans le cadre d'un programme baptisé "Cyber Corps" de lutte contre les pirates informatiques, durant une année si le contrat ne porte que sur un an, deux ans en cas du double.

"Ces bourses inciteront les jeunes gens à entrer dans le domaine de la sécurité informatique et leur donnera l'opportunité d'exprimer leur talent en première ligne des efforts du gouvernement", indique Rita Colwell, directrice de la National Science Foundation, qui gérera les bourses.

Quelque 8,6 millions de dollars ont été débloqués à cet effet, selon Richard Clark, conseiller à la Maison Blanche, qui estime que les Etats-Unis risquent un "Pearl Harbor numérique" si la sécurité n'est pas renforcée. Au cours des derniers mois, plusieurs incidents sont venus renforcer sa crainte.

Le site de la Maison Blanche a ainsi été la cible d'attaques liées à la crise américano-chinoise provoquée par la collision d'un avion-espion américain avec un chasseur chinois près de la Chine, en avril.

Israéliens et Palestiniens ont étendu leur conflit à l'espace cybernétique, visant notamment le Hezbollah et le ministère israélien des Affaires étrangères. Des Serbes s'en sont enfin pris au système informatique de l'OTAN, sans parler des virus disséminés ici et là.

Si les agences de renseignement et de défense américaines sont depuis longtemps au fait des risques posés par l'internet, les "organismes civils n'en ont pas jusqu'à présent la même conscience ou n'ont pas la même nécessité" de s'en défendre, note Shirley Malia, expert travaillant pour l'administration.

Pour celle-ci cependant, les systèmes informatiques civils - utilisés pour le trafic aérien, la gestion de l'énergie, la sécurité sociale ou les services fiscaux - ont un même besoin de sécurité.

Le programme "Cyber Corps" vise à fournir au moins 100 jeunes par an à l'administration américaine. Les premières bourses peuvent être obtenues auprès des universités Carnegie Mellon (Iowa) et Purdue Universities (Idaho et Tulsa) et à l'école navale de Monterrey, en Californie.

"Nous aimerions garder ces gens dans le secteur public et il y aura beaucoup de possibilités pour eux, mais nous savons que plusieurs d'entre eux préféreront le secteur privé", indique Bill Noxon, de la National Science Foundation. Mais nombreux sont ceux qui continueront à travailler dans le domaine de la sécurité informatique et "c'est bon pour le pays".

Source: AFP (06/06/2001)